La curiosité est un vilain défaut

☼ INFOS PERSO
⇢ Allergie(s) – Louis ne présente aucune allergie notable à sa connaissance, mais il n'a pas goûté à tous les produits de farce et attrape de Monterosso : il reste encore de l'espoir.
⇢ Manie(s), tic(s), toc(s) – À part se toucher les cheveux tout le temps, vous voulez dire ? Car c'est une véritable maladie, incurable même, dirait sa mère en le taxant d'un de ses regards furibonds. En toutes circonstances, ses doigts courent le long de sa chevelure corbeau, comme pour démêler des nœuds inexistants ou chasser ses lourdes mèches en arrière dans un élan terriblement dramatique… Il y a de l'angoisse, de la gêne mais aussi du charme là-dedans ; tout dépend du contexte. Louis se ronge également les ongles et décime le frigo avec appétit dans les périodes de grand stress. Enfin, il ne manque pas de rouler des yeux quand il est agacé et il sait se montrer plus que perfectionniste lorsqu'il est question de son apparence ou de son travail : rien ne doit dépasser.
⇢ Phobie(s) ou grosse(s) peur(s) – Il n'a que très peu de peurs et d'angoisses concrètes. La plus marquante de toutes est celle du vide, qui peut très vite devenir excessive si la panique prend le dessus. C'est peut-être la seule phobie, celle des hauteurs, de ces grands gouffres qui le tétanisent et lui donnent le vertige, dont il a conscience. Les autres sont plus insidieuses et ne se font sentir qu'en profondeur, légèrement saillantes, comme la partie émergée d'un iceberg. Il y a d'abord la peur de vieillir, cette quête fiévreuse de cheveux blancs et d'une potentielle trace de calvitie, bien que très peu d'hommes dans sa famille y soient sujets… Ensuite, l'angoisse d'être seul, rejeté ; ce besoin de bruit, toujours, car il déteste le silence ; le silence l'oppresse… Enfin, la peur de décevoir, très ancrée celle-ci, maladive, qui se joint à l'impression d'être toujours épié, jugé négativement. Bref ; tout autant de troubles qui se font discrets mais qui tirent les ficelles sous la surface.
⇢ Supersitieux.se ou non ? – Louis aime parfois se confronter aux théories fumeuses des astrologues : ça le fait rire et après tout, il n'est pas rare que son horoscope tombe juste. Pour autant, il n'est pas du genre superstitieux. Le sel au pas de la porte, les dessous d'échelle et les chats noirs, c'est pas franchement son truc. Il prend à la légère tous les phénomènes étranges qui peuvent subvenir dans son quotidien et se moque gentiment de ceux qui cherchent des explications trop complexes à des évènements qui mériteraient un raisonnement simple.
⇢ Passion(s) et loisir(s) – Une chose est sûre : Louis n'est pas un grand sportif. Le Quidditch a été éliminé dès ses premières années de scolarité en raison de son vertige ; du reste, l'effort physique n'a, selon ses dires, jamais été adapté à sa physiologie. Les loisirs intellectuels ou pratiques sont donc privilégiés : le dessin a toujours été son passe-temps favori, et les carnets remplis se comptent désormais par dizaines, gentiment entassés dans sa petite chambre d'ado chez ses parents, bien que ces derniers ne s'y soient jamais ouvertement intéressés, malgré ses quêtes régulières de reconnaissance. Écouter de la musique dans les moments où il broie du noir est devenu une seconde nature ; lire de temps à autres ne le dérange pas, il s'est même frotté qux  grands auteurs… Mais Louis aime surtout traîner dans les soirées, voir du monde, rire avec ses amis, pourquoi pas draguer un peu, de temps en temps – le flirt, c'est la vie –, offrir son cœur pour un soir, danser, râler et tendre la main à ceux qui en ont besoin… Louis, c'est un animal sociable, le genre de type qui vous accueille avec un grand sourire – et même un petit clin d'œil en supplément, si vous lui faites bonne impression… Il y a toujours matière à s'occuper, que ce soit avec les autres ou tout seul, parce que la solitude est essentielle, bien qu'il la craint un peu et ne lui court pas après.
⇢ Un animal de compagnie ? – Lou n'est pas du genre à s'occuper d'un animal. Trop tête-en-l'air, pas assez présent, un peu égoïste… Mais il a l'intelligence de ne pas tenter l'expérience.
⇢ Un objet fétiche ? – Il y a ce vieux élastique multicolore qu'il a gardé de sa première pride. Il est désormais franchement délavé, et les couleurs se voient à peine. De loin, on dirait qu'il est blanc.
Louis n'est pas matérialiste, ni superstitieux ; les objets qui comptent, il n'y en a pas beaucoup, exceptés ses carnets de dessin qu'il tient toujours à finir et qu'il transporte partout.
Néanmoins, chacun de ses tatouages a une valeur particulière à ses yeux – parfois tout à fait futile ou en apparence incompatible avec le dessin.

   ☼ QUEL CITOYEN ES-TU ?
⇢ Avis sur l’Université Rosengarten – Le sentiment de Louis est assez partagé. L'Université est pleine de bons souvenirs et d'épisodes plus sombres. S'il aime y apprendre, il n'est pas sûr que ses études lui serviront un jour. Au fond, c'est plus  pour rassurer ses parents qu'il les poursuit que pour lui-même. Les rassurer, ou plutôt leur montrer qu'il est aussi capable de décrocher un diplôme, comme son frère qui les rend si fier. Mais outre ce sentiment personnel, l'Université est un établissement remarquable ; il aime son pluriculturalisme, admire la bâtisse et la légende qui l'entoure. Les cours sont excellents pour une école abordable, même si, évidemment, étant italien, il ne ressent pas vraiment un grand dépaysement.
⇢ Alignement politique – son opinion politique, Louis l'a forgé au fil des rencontres ; les milieux qu'il a pu fréquenter, ses propres expériences, ses besoins et sa réalité l'ont éloigné de la tradition conservatrice et libérale familiale. Si Louis n'est pas franchement un expert en politique, il a l'habitude de soutenir le parti socialiste de son pays. Il est issu d'un milieu assez aisé, mais les principes de la droite et droite dure italiennes ne sont pas en adéquation avec ses valeurs et ses propres besoins.
⇢ Avis sur la CES – Si Lou se sent profondément italien, il a aussi été élevé par un père français. Ces deux cultures, qui se fondent dans son identité, le poussent aussi à se définir comme un sorcier européen, sentiment qui a été renforcé par ses années d'étude à Rosengarten. Le principe d'unité que porte la CES est pour lui une bonne chose : la sécurité des sorciers européens est ainsi renforcée, et d'un point de vue culturel, le partage et le mélange des connaissances et du patrimoine de chaque pays constituent une intarissable richesse. La communauté européenne sorcière, c'est une civilisation, une société qui avance d'un bloc et qui se construit sur un passé commun. Elle a su faire ses preuves dans le passé, au cours des différentes crises qui ont fait trembler l'Europe, et Louis est certain qu'elle saura relever les défis à venir… Bon, bien sûr, c'est une façon un peu idéale de voir les choses. Mais Louis est d'une nature optimiste et préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide…
⇢ Avis sur le président de la CES – … Car oui, sur le papier, tout cela est absolument séduisant. Beaucoup moins quand c'est Bard Bowes qui est élu à la tête de la dite Communauté. Louis apprécie la marche en avant amorcée par la CES ces dernières décennies ; la technologie, les droits sorciers, tout ce qui façonne la vie d'aujourd'hui… Mais en nommant Bowes à sa tête, cela revient au fond à revenir en arrière. Bowes, c'est un sang-pur fermé sur sa petite vie tranquille et sa position d'homme riche privilégié. Bowes, c'est l'ennemi des plus fragiles, des minorités. Bowes, c'est le contraire du progrès, l'oxymore de la modernité. Comment peut-on soutenir Bowes ? C'est tout à fait impensable. Et celui qui en parle le mieux, c'est le nouvel auteur qui écrit et répond à des interviews salées dans les médias et journaux européens – un certain Casper Follen, dont il apprécie les romans, d'ailleurs. Louis aime son point de vue, se dit qu'il est semblable au sien, mais nettement mieux exprimé.
⇢ Avis sur le secret magique et les moldus – Imaginer le monde sorcier sans secret magique est en réalité très difficile… Et Louis n'a aucun lien avec les moldus ; son père est de sang-mêlé, certes, mais ses ancêtres moldus remontent à des générations. Sa famille est donc 100% rattachée à la société sorcière.
Une chose est sûre : Louis n'a rien contre les moldus, bien qu'être percé à jour par l'un d'entre eux fait partie des choses inquiétantes auxquelles il a déjà pensées. D'ailleurs, il ne sait pas vraiment comment il se débrouillerait s'il se retrouvait seul dans une ville moldue ; ce serait très certainement cauchemardesque. Sa meilleure amie est elle-même née moldue et a pu l'inviter plusieurs fois dans sa famille… De grands moments de solitude.
Louis n'a donc pas de réel avis sur le secret magique, si ce n'est que s'il existe encore, c'est qu'il doit bien y avoir une raison. Après tout, les moldus sont aujourd'hui bien plus nombreux que les sorciers, et apprendre que la magie existe aurait sans doute l'effet d'un tremblement de terre. Autant éviter les secousses non essentielles.
⇢ Opinion sur les êtres magiques – Louis les soutient de tout son cœur. La politique actuelle lui semble tout à fait injuste ; en 2022, les gobelins devraient avoir le droit de vivre avec les mêmes droits que les sorciers. Quant aux elfes de maison, s'ils sont désormais protégés par une loi européenne, les écarts existent et devraient être traités avec plus de sévérité. Mais surtout, c'est la cause des hybrides qui lui hérisse les poils ; les hybrides impopulaires et sorciers maudits, considérés comme des monstres ou des bêtes de foire… Les discriminations sont encore trop présentes et les aides apportées insuffisantes pour que ces gens-là puissent vivre convenablement. Bien sûr, ce n'est pas l'avis de tout le monde ; sa mère affirmera sans doute que c'est bien assez, et qu'ils ne devraient pas s'en plaindre, car la plupart représentent un danger pour la société. C'est évidemment une pensée erronée, contre laquelle Louis lutte tant bien que mal. Faire partie d'une minorité, quelle qu'elle soit, ne sera jamais une situation enviable.
⇢ Si ton frère avait été un cracmol… – Peut-être leur relation aurait-elle été pire ? À moins que ce malheur les ait rapprochés… Louis y a déjà pensé. Il se serait certainement senti coupable… L'imposture d'être né sorcier après un frère cracmol. Et la jalousie qu'il y aurait eu entre eux… Il aurait certainement agi différemment avec Alessandro, en cherchant à se rendre amical, tendre, à l'écoute. Animé du désir de soulager sa différence, sans doute. Au fond, peut-être qu'ils auraient appris à mieux se connaître, que le mépris qui existe aujourd'hui entre eux aurait été inexistant pour ne laisser place qu'à une fraternité réciproque.

  ☼ FICHE ÉTUDIANTE
⇢ En cours – Il est vrai qu’à première vue il n’en a peut-être pas l’air, mais Louis est un élève studieux et attentif. Si certains se mettent à côté de lui en amphithéâtre en espérant pouvoir discuter tranquillement, ils commettent une grossière erreur. Louis rend d’ailleurs toujours ses travaux en temps et en heure ; il n’a jamais fait faux-bond à ses professeurs et n’a séché que de très rares fois.
⇢ Cour préféré – ici
⇢ Matière détestée – À l’époque, c’était le Quidditch. Mais c’est un temps révolu, pour son plus grand bonheur. Il n’a jamais été très doué en potion, non, et a plus de facilité pour la Métamorphose que pour les Enchantements.
⇢ Bosseur ou pas ? – Ces dernières dernières années, Louis a été un travailleur chevronné ; ses notes n’ont cessé d’augmenter et il figure désormais dans les meilleurs élèves de son cursus. Bien sûr, sa vie sociale en a pâti, mais depuis qu’il a un copain sérieux, il le ressent un peu moins.
⇢ Tu révises quand ? – Le travail personnel s’effectuait tous les soirs en rentrant des cours, et les grosses révisions avant les gros examens. Désormais aux portes du MAGUS, Louis sait qu’il aura plus de temps pour travailler, mais que la charge sera également plus élevée. Il attend donc de voir quelle organisation sera possible, en y additionnant par ailleurs un emploi étudiant – chose qu’il n’a encore jamais eu à faire.
⇢ Avec les autres – Louis n’est pas quelqu’un de sauvage. Mais étonnamment, il est assez timide avec les étudiants de son cursus. Ou du moins, s’il discute volontiers avec eux aux pauses café, établir un contact de longue durée est plus compliqué. Là aussi, son comportement a changé ; il était différent, en LUMOS. Plus ouvert, plus bavard, et même un peu provocateur. Une sorte de bout-en-train. Avec le temps, il s’est calmé, et puis il sait que son copain n’apprécierait pas qu’il traîne avec tout le monde et s’expose trop aux regards extérieurs.
⇢ Un club ? – Pas de club au sein de l’Université, mais des interventions bénévoles et régulières à la Rainbow Mooncalf de Monterosso ; c’est ici qu’il rencontre le plus de monde et que sont en général ses véritables amis, bien qu’il ait noué de bonnes relations à l’Université également.
⇢ Rapport avec les enseignants – Cela dépend des enseignants. Louis est du genre à discuter librement avec eux et à ne pas hésiter à poser des questions quand il en a besoin. Avec certains, le contact est plus facile. Il a notamment un très bon rapport avec son professeur de Métamorphose, Jérémiah Schosh.
⇢ Avenir souhaité – Louis est tiraillé entre deux projets diamétralement opposés. D’un côté, ses études, qu’il a menées avec brio et qui lui plaisent, quoi qu’il en disent, le pousseraient à continuer en DOCTUS si un professeur accepte de soutenir sa thèse. Il sait que ce chemin ravirait ses parents et apaiserait sa soif de reconnaissance. Mais pour autant, sa passion grandissante pour le tatouage, et plus particulièrement le tatouage animé qui met à contribution ses connaissances magiques, prend de plus en plus de place dans sa vie et ses idées de projet d’avenir. Il ne sait pas encore réellement lequel l’emportera.

   ☼ FICHE TRAVAILLEUR
⇢ Le job en question – Louis a postulé par dépit dans plusieurs bars de Monterosso. Il sait par avance que cet emploi ne l'intéressera pas et ne sera rien de plus qu'une corvée. Il espère d'ailleurs que sa maladresse naturelle acceptera de rester au placard pour le laisser travailler sans trop d'encombres.
Sinon, il lui arrive de tatouer au handpoke quelques connaissances, de temps en temps. Le prix des tattoos remboursent à peine le matériel, mais il y prend du plaisir, et c'est bien le principal.
⇢ Ça rapporte ? – Un smic horaire, ni plus ni moins. Il espère au moins tomber sur un patron arrangeant.
⇢ Temps complet ou temps partiel ? – Si Lou travaille, ce sera quelques soirs par semaine, et pourquoi pas les week-end. Mais cela reste encore à définir en fonction de son emploi du temps.
Les séances de tatouages se font généralement le Samedi ou Dimanche matin. Elles demeurent très ponctuelles.