Terres de Tarantallegra
présentation des lieux
1 – l'université Rosengarten
Perchée sur une
L’Université s’ouvre sur
Derrière la Porte s’ouvre
Pour passer du bon temps à l’extérieur, les étudiants préfèrent prendre la volée de marches permettant de descendre aux
Le
Par le bâtiment Est, il est possible d'accéder à la tour de la Bibliothèque. Cette dernière, nommée la
Le
Ici, les
Le ton donné est donc majoritairement
Attention cependant : l’
Néanmoins, Rosengarten ne se limite pas à son château, bien loin de là ! Ce dernier est perché sur
Au pied de la montagne se trouvent des
Non loin se tiennent également
Cependant, le plus grand trésor de Rosengarten se trouve juste derrière le château :
Ce Roi détenait alors une fortune à faire pâlir les plus célèbres sang-pur. Dans un excès de mégalomanie, il avait décidé de s'approprier cet éperon et d'y construire un château si sublime qu'aucun sorcier ne parviendrait à l'égaler. Une façon, sans doute, de faire la démonstration orgueilleuse de son génie et par là, un petit pied-de-nez à la communauté sorcière qui n'a jamais été tendre avec ses semblables, comme on le sait.
Bien sûr, cette petite ruse, qui lui valut de longues années d'attente fébrile, fonctionna à merveille, et bientôt, les plus grands sorciers d'Europe et d'ailleurs vinrent visiter cette incroyable demeure – on raconte même que Poudlard en fut inspirée…
Voilà une affaire rondement menée, me diriez-vous. Le Roi Laurin pouvait en être pleinement satisfait… Mais il n'en fut rien ! Ce gobelin à qui tout réussissait ne parvenait jamais à toucher ne serait-ce que du bout des doigts ce bonheur tant espéré. Cette plénitude pourtant essentielle à toute existence. Il lui manquait quelque chose. De la compagnie, peut-être. L'Amour, sans doute, avec un grand A. Et Laurin était un gobelin tout à fait présentable : délicat, instruit et gentleman à souhait. Mais voilà : aucune des belles sorcières des nobles familles de sang-pur qu'il convoitait ne voulait de lui, et c'était une frustration insupportable que cet odieux sentiment de rejet. L'argent n'y faisait rien.
Mais un jour, comme par miracle – nous sommes bel et bien dans un conte de fée –, une mystérieuse sorcière, que la légende associe parfois à une vélane ou une nymphe des bois, rendit visite à Laurin dans son sublime château. Gobelin méfiant, pointilleux, il désira tout d'abord la chasser de ses terres… Mais elle était d'une telle beauté qu'il n'osa pas lever ne serait-ce que le petit doigt… Aussi l'accueillit-il dans son étourdissante demeure et, au bout de quelques jours de cohabitation, car la jeune femme était sans le sou, en tomba éperduement amoureux. Aussi, contre l'avis de sa famille de sang noble, il se maria avec elle et ils vécurent heureux de nombreuses années et eurent beaucoup d'enfant…
Une bien jolie petite histoire, me diriez-vous. Mais elle ne se termine pas ainsi.
Pour faire plaisir à son épouse, Laurin planta un immense jardin de roses rouges et odorantes en contre-bas de son château. Les envieux s'étaient multipliés avec les ans, et il avait décidé d'établir de solides protections magiques autour de ses terres pour que rien ni personne ne pût les trouver et y pénétrer…
Ce fut sans compter sur la réputation qui précédait la Reine : l'écho de son extraordinaire beauté s'était répandue dans le monde sorcier, et les plus grands seigneurs désiraient l'enlever pour leur compte, la tirer des griffes de ce roitelet qu'on voulait croire tyrannique. Aussi, de longues expéditions furent organisées pour dénicher son château… Mais des années de recherche n'avaient pas suffi…
Jusqu'au jour où un prince belliqueux et cruel se vit apporter un pétale de rose flamboyant par un de ses serviteurs… Venus sur les lieux de la trouvaille et en avançant de quelques pas avec sa baguette, le sortilège de protection et l'illusion de la forêt sans fin fut brisé : le château se révéla à cette compagnie malintentionnée.
La suite, nous la devinons aisément. La Reine fut enlevée et dépérit chez l'ennemi.
Fou de chagrin, Laurin reporta toute sa colère sur ce jardin de roses que sa femme aimait tant et qui les avait trahis. Il détruisit tout, brûla ses terres mutines…
Mais on dit que la force de son amour perdu fut si grande qu'elle imprégna le sol et refit pousser des roses, plus rouges que jamais et aux vertus magiques, qui ne poussèrent dès lors qu'aux crépuscules d'hiver, en souvenir de l'arrivée de la belle nymphe au château, des années plus tôt.
2 – les Dolomites
Les Dolomites constituent un massif montagneux des Préalpes orientales méridionales qui s'élève en Italie, à part environ égale entre le Trentin-Haut-Adige et la Vénétie. Il règne au sein de cette région
Au cœur des Dolomites s'étend le magnifique
Au sein du parc se trouve un magnifique
Le Lac abriterait, semble-t-il,
Non loin du lac se tient
Mais vint le jour où le roi qui gouvernait ce peuple fut trop vieux pour régner ; il n’avait jamais eu de fils et n’avait pas de frère ni de neveu. Il se vit donc obligé de marier sa fille aînée à un prince germanique qui, à sa mort, devint roi à son tour… Mais alors que son beau-père avait été un monarque bon et clément, voué au bien-être des siens, ce nouveau roi fut tout autre : il nia l’identité profonde des Fanes et, tant belliqueux que cupide, décida de pousser ce peuple qui n’avait quasiment jamais été en guerre à la conquête de nouvelles terres.
Il n’eut avec son épouse qu’une seule fille, Dolasilla. Aussi lui apprit-il l’art du duel et la magie sous toutes ses formes et décidât-il de conquérir le sud-est italien, jusqu’à la mer… Son armée arriva non loin de la mer Adriatique et un jeune prince ennemi leur barra la route, aidé des siens. C’était un sorcier exceptionnel, demi-dieu et fils du Roi des Mers, nommé Ey de Net. Lorsque Dolasilla se mesura à lui, néanmoins, comme l’avait prédit un voyant au Roi des Fanes, sans que celui-ci ne prît alors la peine de le croire, toute animosité disparut entre les deux belligérants, qui tombèrent éperdument amoureux… Fou de colère et décelant dans l’union prochaine de sa fille avec ce prince ennemi la fin de son règne et le déclin de sa puissance tyrannique, le Roi trahit son peuple et le mena volontairement à sa perte lors d’une dernière bataille où sa fille perdit la vie, tuée par un sorcier sous ses ordres…
Ey de Net, terrassé par le chagrin, rapporta les évènements à Saturne, son père, dieu des mers et océans, connu pour ses violentes colères et vengeances… Il enfouit la capitale du Royaume des Fanes et toutes les richesses du Roi traître sous une pluie torrentielle et emprisonna ce dernier au cœur d’une montagne de pierre, aujourd’hui nommée le Rocher du Roi.
La mythologie ladine raconte que les âmes des Fanes n’ont jamais trouvé le repos et attendent inlassablement le jour de leur renaissance, qui selon une prophétie ancienne, surviendra lors de la Dernière Mort – évènement qui demeure encore énigmatique. On dit aussi que Saturne les transforma en êtres des eaux, sirènes et tritons vivant aujourd’hui dans les profondeurs du Lac des Fanes, qui laisse apparaître une cité enfouie sous la surface, pourtant illusoire, souvenir d’une légende héritée de temps immémoriaux…
Le
Tout d’abord,
Sur une note nettement plus gaie (ou pas) on peut déboucher en marchant un peu sur le célèbre
Il ne s’agit cependant pas de l’unique curiosité du coin, car au beau milieu de la forêt, se trouve une bien
C'est ainsi, selon la mythologie ladine, que naquit la première Malédictus, qui eût elle-même deux filles avant de se métamorphoser définitivement.
L'ironie tragique voulut, selon la légende, que la beauté de ces jeunes femmes se trouva conservée dans le plumage immaculé des corbeaux qu'elles devinrent toutes trois. On raconte que depuis ce temps, trois corbeaux blancs hantent le manoir et venant croasser sur ses hautes tours aux jours exacts de leurs "morts".
Enfin, à quelques kilomètres de Rosengarten, se tient la
Il s’y trouve tout d’abord le
Autour du Lac se trouve également
Dans le coin se trouve d’ailleurs un
Une chose est sûre : ce mystérieux ermite, qui n'est d'ailleurs peut-être que le fruit de l'imagination des habitants de la région, n'a pas fini de faire parler de lui.
3 – la ville de Monterosso
La célèbre ville sorcière de Monterosso, nichée au cœur des Dolomites, est le
Le vestige le plus parlant se trouve sur
Ce n’est cependant pas l’unique division de la ville : il en va de même avec les
Néanmoins, que serait Monterosso sans son célèbre fleuve ? Le Vallegrino traverse Monterosso d'est en ouest avant de se jeter dans un lac des Dolomites. Autrefois, c'était une aubaine pour les agriculteurs, qui puisaient son eau pour arroser leurs plantations - désormais, il a davantage une fonction récréative, comme le prouve ses rives aménagées. Intarissable qu'importe la saison, il serpente dans la ville sans que personne n'ait jamais cherché à le dévier. Son eau est claire et propre, imbibée de la magie pure des Dolomites. Des légendes locales racontent qu'il a été creusé par les mains d'un géant, car il se sépare en cinq branches à la sortie de la ville, tels cinq doigts immenses…
Halloween
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