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L'ermite
L'ermite
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Terres de Tarantallegra

présentation des lieux



1 – l'université Rosengarten

(pour plus d'images, voir le château Neuschwanstein)

Perchée sur une haute colline boisée, l’université Rosengarten était autrefois la demeure du Seigneur Laurin, et sa réhabilitation ne lui a aucunement retiré son charme. Son style néogothique, typiquement germanique, n’a que très peu changé au fil des âges – sa plus grande rénovation a d’ailleurs eu lieu au milieu du XIXe siècle, lorsque le château fort est devenu château de plaisance. Comme un château de conte de fée, la bâtisse présente des tours saillantes et des pièces immenses.

L’Université s’ouvre sur la porte de Laurin, faite de briques rouges contrastant avec la blancheur des autres façades. Il s’y trouve les bureaux de l’administration, stratégiquement installés dès l’entrée pour faciliter l’accès aux visiteurs extérieurs comme aux étudiants. La grille de la porte, capricieuse, ouvre et ferme l’accès au gré de ses envies, mue d’une volonté propre. Elle s'ouvre alors sur un hall large et haut, au milieu duquel se tient une immense statue d'hydre en bronze. Ses nombreuses têtes mouvantes ondulent et serpentent, dévisageant les passants et persuadant les visiteurs de se tenir à carreau.

Derrière la Porte s’ouvre la Cour du Roi, encadrée par les Bâtiments Ouest, Est et le Corps du château. Une jolie pelouse imbibée de magie pousse ça et là, et reste bien verte même en hiver, grâce à un sortilège mis en place dans la Cour. La cour intérieure n’est certes pas grande, mais elle sert avant tout de passage pour naviguer entre les différents bâtiments.
Pour passer du bon temps à l’extérieur, les étudiants préfèrent prendre la volée de marches permettant de descendre aux jardins du château. Là, la météo suit ses propres règles : ainsi, les jardins peuvent être recouvert de neige en plein été, ou bien baignés de soleil les jours d’orage. Cela est dû à la bulle de magie entourant les Jardins, quelque peu instable, mais difficile à supprimer. Ainsi les propriétaires du château n'ont-ils jamais essayé de s’en défaire, et s’amusent plutôt de cette particularité.

Le bâtiment Est est tout en longueur, borde la Cour du Roi et accueille notamment les étudiants vivant sur le campus. Grâce à un sortilège d’extension, il est bien plus grand qu'il ne le laisse paraître de l'extérieur et se compose de dortoirs, d'une cafétéria et de diverses salles d'études et de détente. Il règne dans ce bâtiment une atmosphère très néogothique, comme en attestent ses plafonds fait d’arches en croix, ses lourdes portes en bois noble et ses murs de briques colorées. Le Foyer, notamment, ressemblerait presque à une cathédrale : les plafonds très hauts sont voûtés, des vitraux font office de fenêtres et quelques peintures typiquement germaniques recouvrent les murs. Ces figures bibliques sont enchantées et se déplacent à leur guise dans les pièces. Bien que muets, ils n’en demeurent pas moins des puits de connaissance, qui communiquent par les gestes et les dessins. D’autres cependant ont bien plus de caractère, et refusent d’accorder ne serait-ce qu’un regard aux étudiants s’intéressant à eux. Les lumières sont tamisées, plongeant les pièces dans une drôle d’atmosphère une fois la nuit tombée. Mais plutôt qu'être effrayante, cette ambiance disperse un sentiment de calme et d’apaisement. Cela se constate notamment dans les dortoirs, où les étudiants passent rarement des nuits difficiles et agitées tant l’atmosphère nocturne de Rosengarten semble propice aux rêves et à la détente.
Par le bâtiment Est, il est possible d'accéder à la tour de la Bibliothèque. Cette dernière, nommée la Tour du Savoir par Laurin il y a de cela de longues années, recèle d’ouvrages venus de l’Europe toute entière, bien qu'elle dispose en majorité de livres en allemand ou en italien. Au rez-de-chaussée de la tour sont disposées quelques tables pour y travailler bien que, comme dans toute bibliothèque qui se respecte, le silence y est de mise.

Le bâtiment Ouest, lui, est plus haut mais moins large que son opposé de l'Est ne paie certes pas de mine vu de l'extérieur mais une fois à l'intérieur, c'est une toute autre histoire. Cette ancienne salle de bal est sans aucun doute la plus belle pièce de tout le château. C’est sous ses voûtes et ses chérubins peints au plafond qu’ont lieu les repas, les rassemblements, les grandes annonces. Ces petits poupons ailés, armés d’arcs et de flèches, semblent lutter contre des petits diablotins dotés de fourches. Si, la plupart du temps, les chérubins et les diablotins préfèrent se crêper le chignon sur les plafonds, il leur arrive de descendre le long des colonnades et d’écouter les conversations des étudiants, tels des enfants trop curieux. De grandes colonnes soutiennent des arches qui encadrent la salle et font de son centre le point culminant de l’attention. D’ailleurs, une large colonne se tient au beau milieu de la pièce, soutenant les arches du plafond. Y sont sculptés Nahash, le serpent de la Bible, et d’autres monstres rampants et grouillants. Ces peintures et bas-reliefs sont particulièrement effrayants, d’autant plus que ces personnages bougent et murmurent, mais ils demeurent parfaitement inoffensifs, notamment car l’Ange Michel siège en haut de la colonnade, glaive et bouclier en main. D'autres bas-reliefs animés recouvrent les colonnades, rejouant des scènes bibliques dans une boucle infinie.
Ici, les tables sont rondes et vont et viennent à la demande. Telles des ectoplasmes, elles flottent au-dessus du sol, drapées de leurs nappes blanches, et s’installent selon les désirs des occupants du château. Il n’est pas rare que certaines tables se disputent pour une place, claquant leur plateau de bois comme un chat qui feule d’animosité. Alors, seul un Rictusempra est à même de séparer les deux bagarreuses, trop occupées à secouer leur nappe de rire pour songer à se battre.

Le ton donné est donc majoritairement néo-gothique, très ancré dans le style germanique et biblique - ce qui n’a rien d’étonnant pour une bâtisse allemande de son siècle. Et pourtant, le Corps du Château détonne dès qu’on en pousse les portes. Exit fresques aux plafonds et briquettes colorées au mur : ici, tout est clair, épuré, presque trop lisse. Mais, plus étonnant encore, chacun des dix étages possède son identité propre, symbolisée par une couleur et un emblème, ceux-là même inspirés par une divinité identifiée à un module. Cependant, ce sont des dieux romains qui régissent les étages, et non quelque icône biblique comme partout ailleurs dans le château. Cela est dû à l’un des premiers directeurs de Rosengarten, Adonis Giannakopoulos, désireux de mêler les deux styles : un mariage entre l’Allemagne et l’Italie, à l’image de l’endroit même où siège Rosengarten : les Dolomites. Ainsi a-t-il décidé d’articuler les modules d’études de l’université autour de dix figures divines de la mythologie romaine : Minerve, Cérès, Diana, Esculape, Trivia, Fortuna, Quirinus, Iustitia, Phoebus et Euphron. Une statue enchantée de chacun de ces dieux a donc trouvé place à son étage destiné, détenteurs de vieux secrets, animés d’une magie très ancienne et agissant comme gardien des lieux. Les salles, quant à elles, sont équipées de tout le matériel nécessaire au bon déroulement des cours. Si elles possèdent l'allure classique du commun des amphithéâtres, il est possible pour les professeurs d’en changer l’apparence en tapotant leur baguette sur l’emblème gravé sur la porte. Le sortilège ne fonctionnera que si la salle est vide de toute présence vivante, et s’il est lancé par un enseignant de Rosengarten. Les étudiants, quel que soit leur niveau de magie, ne se feront jamais obéir des portes enchantées.
Attention cependant : l’esprit frappeur de Rosengarten, Benedetto Buffo, hante principalement le Corps du Château, avec un préférence pour la Remise des Pantins du premier sous-sol, et le placard à balais du quatrième étage

Néanmoins, Rosengarten ne se limite pas à son château, bien loin de là ! Ce dernier est perché sur une montagne coiffée d’une forêt de conifères. Un chemin délimité et balisé conduit les visiteurs du bas de la montagne jusqu’aux pieds de Rosengarten, et il est conseillé de ne pas trop s’en éloigner, tant la montagne est escarpée. Elle n’est d’ailleurs habitée que par quelques Botrucs, des lapins et des renards – les créatures magiques préférant les parcs des Dolomites à cette université trop fréquentée.
Au pied de la montagne se trouvent des enclos où sont gardées quelques espèces appartenant à l’université et placées sous la responsabilités des étudiants du cursus Diana. Les enclos sont immenses et adaptés à chacun des résidents, notamment en termes de biodiversité. Un grand bâtiment s’élève à l’avant des enclos, où est stocké tout le matériel de soin et autres sacs de nourritures.
Non loin se tiennent également les Serres de l’université, où les étudiants font pousser et entretiennent toutes sortes de plantes magiques. Il s’agit de grandes bâtisses intégralement vitrées et, selon les espèces, une certaine chaleur et humidité y règnent. A ce jour Rosengarten dispose de quatre serres soumises à un sortilège d’extension, et cela semble parfaitement convenir aux besoins des étudiants.
Cependant, le plus grand trésor de Rosengarten se trouve juste derrière le château : la Roseraie de Laurin. Ce magnifique petit jardin, symbole de la passion abritée dans le cœur du gobelin, l'a ravi autant qu'il l'a trahi. C'est en effet en trouvant la Roseraie que les ennemis du Roi ont pu remonter jusqu'à son château. Ainsi Laurin a-t-il décidé de la faire disparaître... Néanmoins, le jardin réapparaît les crépuscules d'hiver, alors que les roses ploient sous le poids des flocons. C'est un spectacle éblouissant que d'assister à l'apparition de ce jardin légendaire et de pouvoir s'y promener, en profitant de la beauté de toutes ces fleurs rouges... Leurs pétales sont d'ailleurs utilisés pour fabriquer de puissants philtres d'amour, mais il est formellement interdit de s'en procurer – et la statue de nymphe qui veille sur la Roseraie et que l'on dit en tout point semblable à l'auguste dulcinée du roi légendaire,  s'assure que cette règle soit respectée.



LA LÉGENDE DU JARDIN DE ROSES DU ROI LAURIN ▬ Figurez-vous donc que ce grand et beau château – château pour le moins impressionnant ; peut-être même l'un des plus beaux du monde – appartenait autrefois… à un gobelin. Oui, vous avez bien entendu ! Un gobelin. Mais pas n'importe quel gobelin ! Un gobelin de la meilleure race, du meilleur sang : un roi gobelin. Le Roi Laurin.
Ce Roi détenait alors une fortune à faire pâlir les plus célèbres sang-pur. Dans un excès de mégalomanie, il avait décidé de s'approprier cet éperon et d'y construire un château si sublime qu'aucun sorcier ne parviendrait à l'égaler. Une façon, sans doute, de faire la démonstration orgueilleuse de son génie et par là, un petit pied-de-nez à la communauté sorcière qui n'a jamais été tendre avec ses semblables, comme on le sait.
Bien sûr, cette petite ruse, qui lui valut de longues années d'attente fébrile, fonctionna à merveille, et bientôt, les plus grands sorciers d'Europe et d'ailleurs vinrent visiter cette incroyable demeure – on raconte même que Poudlard en fut inspirée…

Voilà une affaire rondement menée, me diriez-vous. Le Roi Laurin pouvait en être pleinement satisfait… Mais il n'en fut rien ! Ce gobelin à qui tout réussissait ne parvenait jamais à toucher ne serait-ce que du bout des doigts ce bonheur tant espéré. Cette plénitude pourtant essentielle à toute existence. Il lui manquait quelque chose. De la compagnie, peut-être. L'Amour, sans doute, avec un grand A. Et Laurin était un gobelin tout à fait présentable : délicat, instruit et gentleman à souhait. Mais voilà : aucune des belles sorcières des nobles familles de sang-pur qu'il convoitait ne voulait de lui, et c'était une frustration insupportable que cet odieux sentiment de rejet. L'argent n'y faisait rien.
Mais un jour, comme par miracle – nous sommes bel et bien dans un conte de fée –, une mystérieuse sorcière, que la légende associe parfois à une vélane ou une nymphe des bois, rendit visite à Laurin dans son sublime château. Gobelin méfiant, pointilleux, il désira tout d'abord la chasser de ses terres… Mais elle était d'une telle beauté qu'il n'osa pas lever ne serait-ce que le petit doigt… Aussi l'accueillit-il dans son étourdissante demeure et, au bout de quelques jours de cohabitation, car la jeune femme était sans le sou, en tomba éperduement amoureux. Aussi, contre l'avis de sa famille de sang noble, il se maria avec elle et ils vécurent heureux de nombreuses années et eurent beaucoup d'enfant…

Une bien jolie petite histoire, me diriez-vous. Mais elle ne se termine pas ainsi.
Pour faire plaisir à son épouse, Laurin planta un immense jardin de roses rouges et odorantes en contre-bas de son château. Les envieux s'étaient multipliés avec les ans, et il avait décidé d'établir de solides protections magiques autour de ses terres pour que rien ni personne ne pût les trouver et y pénétrer…
Ce fut sans compter sur la réputation qui précédait la Reine : l'écho de son extraordinaire beauté s'était répandue dans le monde sorcier, et les plus grands seigneurs désiraient l'enlever pour leur compte, la tirer des griffes de ce roitelet qu'on voulait croire tyrannique. Aussi, de longues expéditions furent organisées pour dénicher son château… Mais des années de recherche n'avaient pas suffi…
Jusqu'au jour où un prince belliqueux et cruel se vit apporter un pétale de rose flamboyant par un de ses serviteurs… Venus sur les lieux de la trouvaille et en avançant de quelques pas avec sa baguette, le sortilège de protection et l'illusion de la forêt sans fin fut brisé : le château se révéla à cette compagnie malintentionnée.

La suite, nous la devinons aisément. La Reine fut enlevée et dépérit chez l'ennemi.
Fou de chagrin, Laurin reporta toute sa colère sur ce jardin de roses que sa femme aimait tant et qui les avait trahis. Il détruisit tout, brûla ses terres mutines…
Mais on dit que la force de son amour perdu fut si grande qu'elle imprégna le sol et refit pousser des roses, plus rouges que jamais et aux vertus magiques, qui ne poussèrent dès lors qu'aux crépuscules d'hiver, en souvenir de l'arrivée de la belle nymphe au château, des années plus tôt.


# sur le fonctionnement concret de l'université ainsi que ses enseignements, voir ce sujet






2 – les Dolomites


Les Dolomites constituent un massif montagneux des Préalpes orientales méridionales qui s'élève en Italie, à part environ égale entre le Trentin-Haut-Adige et la Vénétie. Il règne au sein de cette région une magie puissante et pure, préservée des moldus depuis la nuit des temps. C’est dans ce berceau magique qu’ont évolué les Fanes, un peuple de sorciers légendaires affiliés aux Ladins, avant que leur royaume ne soit englouti par les eaux.
Au cœur des Dolomites s'étend le magnifique Parc Naturel des Fanes. D'une étrange beauté, comme s'il avait été façonné par la main d'un géant, il offre des paysages époustouflants, faits de montagnes, de forêts et de lacs. Ses versants boisés et ses rocs gigantesques appellent à l'exploration et aux grandes aventures. Il y vit une grande variété de créatures magiques, et les rumeurs rapportent une population de mordus et de lycanthropes supérieures aux autres régions du monde, bien que la CES tente d’étouffer les on-dit…

Au sein du parc se trouve un magnifique lac aux reflets turquoises, qui est un incontournable dans les Dolomites (voir Lac de Braies pour la référence). Sa surface de trente-et-un hectares s'étend autour des pics dolomitiques, offrant aux visiteurs des paysages spectaculaires. De nombreuses petites croisières, au départ de l’Embarcadère, sont organisées sur le Lac pour présenter les Dolomites et ses légendes aux touristes du monde entier. Pour les voyageurs épuisés, ou simplement les affamés, l’auberge Memento offre ses services, bien qu’elle soit très souvent complète.
Le Lac abriterait, semble-t-il, le légendaire Royaume des Fanes sous sa surface, comme l’atteste la ville visible sous l’eau… La transparence cristalline de ce puits aquatique laisse en effet entrapercevoir une cité ancestrale, aux architectures époustouflantes, dont les tours élancées tremblent sous l'onde délicate… Mais lorsqu'on plonge dans le lac, l'image de cette ville mystérieuse laisse place à des profondeurs abyssales, des roches et des champs d'algues ondulantes, habitées par des créatures de l'eau, sirènes et tritons aux dents acérées… L'illusion du Royaume des Fanes est un des plus grands mystères du monde magique, et ne cesse d'intriguer les scientifiques. Certains parlent d'un puissant enchantement, qu'aucun sorcier d'aujourd'hui ne saurait par ailleurs reproduire. Ceux qui sont nés dans les environs et qui ont trop écouté les vieilles histoires de grand-mères prétendent que les êtres de l’eau peuplant le lac sont les Fanes, ayant choisi cette forme pour demeurer au cœur de leur ville bien-aimée… Une ville qu'eux seuls peuvent voir et visiter sous les flots… Vérité ou légende locale ? Pour autant, ces êtres sont nombreux, tout comme les strangulots et autres créatures magiques qui empêchent parfois les petits bateaux de croisière de flotter au-dessus des ruines illusoires.
Non loin du lac se tient le Rocher du Roi (voir la Torre Grande des Dolomites pour référence), dressé au beau milieu des Dolomites, qui a soulevé beaucoup de questions fut un temps. Il paraissait fort improbable qu'un roc pareil ait pu atterrir ici naturellement. Certaines légendes des Dolomites parlent d'un géant ayant façonné la terre il y a des années de cela ... Vrai ou pas, le Rocher du Roi impressionne par sa hauteur et la végétation qui recouvre sa surface, lui donnant l'air d'une immense balle de mousse posée au milieu du paysage.



LE ROYAUME PERDU DES FANES ▬ Communauté légendaire, les Fanes étaient un peuple doux et paisible, connu pour leur ingéniosité et leurs cultures florissantes.
Mais vint le jour où le roi qui gouvernait ce peuple fut trop vieux pour régner ; il n’avait jamais eu de fils et n’avait pas de frère ni de neveu. Il se vit donc obligé de marier sa fille aînée à un prince germanique qui, à sa mort, devint roi à son tour… Mais alors que son beau-père avait été un monarque bon et clément, voué au bien-être des siens, ce nouveau roi fut tout autre : il nia l’identité profonde des Fanes et, tant belliqueux que cupide, décida de pousser ce peuple qui n’avait quasiment jamais été en guerre à la conquête de nouvelles terres.
Il n’eut avec son épouse qu’une seule fille, Dolasilla. Aussi lui apprit-il l’art du duel et la magie sous toutes ses formes et décidât-il de conquérir le sud-est italien, jusqu’à la mer… Son armée arriva non loin de la mer Adriatique et un jeune prince ennemi leur barra la route, aidé des siens. C’était un sorcier exceptionnel, demi-dieu et fils du Roi des Mers, nommé Ey de Net. Lorsque Dolasilla se mesura à lui, néanmoins, comme l’avait prédit un voyant au Roi des Fanes, sans que celui-ci ne prît alors la peine de le croire, toute animosité disparut entre les deux belligérants, qui tombèrent éperdument amoureux… Fou de colère et décelant dans l’union prochaine de sa fille avec ce prince ennemi la fin de son règne et le déclin de sa puissance tyrannique, le Roi trahit son peuple et le mena volontairement à sa perte lors d’une dernière bataille où sa fille perdit la vie, tuée par un sorcier sous ses ordres…
Ey de Net, terrassé par le chagrin, rapporta les évènements à Saturne, son père, dieu des mers et océans, connu pour ses violentes colères et vengeances… Il enfouit la capitale du Royaume des Fanes et toutes les richesses du Roi traître sous une pluie torrentielle et emprisonna ce dernier au cœur d’une montagne de pierre, aujourd’hui nommée le Rocher du Roi.
La mythologie ladine raconte que les âmes des Fanes n’ont jamais trouvé le repos et attendent inlassablement le jour de leur renaissance, qui selon une prophétie ancienne, surviendra lors de la Dernière Mort – évènement qui demeure encore énigmatique. On dit aussi que Saturne les transforma en êtres des eaux, sirènes et tritons vivant aujourd’hui dans les profondeurs du Lac des Fanes, qui laisse apparaître une cité enfouie sous la surface, pourtant illusoire, souvenir d’une légende héritée de temps immémoriaux…


Le Val Sagenweg est une immense vallée où alternent bois, plaines et falaises. Ses paysages époustouflants en font une destination de choix dans le tourisme sorcier européen, et nombreux sont ceux qui viennent y passer les vacances, désireux de s'imprégner de l'histoire des Dolomites… Au sein du Val se trouvent plusieurs lieux d’intérêts.
Tout d’abord, la forêt de Stummenwald : cette forêt aux hauts conifères vieux de plusieurs centaines d'années s'étend sur des hectares et semble cacher de très anciens mystères. Si l'orée du bois est claire et éparse, les arbres se rapprochent et s'assombrissent à mesure que l'on s'enfonce dans la forêt. De nombreuses créatures, pas toujours très amicales, y rôdent ; on y trouve notamment une belle colonie d'Acromentules géantes, qui seraient par ailleurs originaires de Tarente. Elles se cachent dans les profondeurs de la forêt, là où la magie semble imprégner le sol et les arbres aux ramures épaisses… Cette colonie ancestrale, que l'on associe bien volontiers à la descendance légendaire de la mythologique Arachnée, n'a que très rarement quitté les ténèbres de son territoire et ne représente pour l'instant aucun danger aux yeux de la CES. Il est néanmoins très fortement déconseillé de s'attarder à Stummenwald la nuit : les acromentules pourraient bien être les créatures les plus sympathiques de cette forêt.
Sur une note nettement plus gaie (ou pas) on peut déboucher en marchant un peu sur le célèbre Manoir des Trois Corbeaux Blancs où vit la mystérieuse mais non moins sulfureuse Joseffa Meïr, une vampire âgée de plusieurs siècles …
Il ne s’agit cependant pas de l’unique curiosité du coin, car au beau milieu de la forêt, se trouve une bien étrange clairière. En effet, une telle trouée au beau milieu d'un bois sombre peut apparaître comme un oasis en plein désert, mais il ne faut pas s'y fier. Il y règne un silence pesant, presque menaçant, comme si la clairière était coupée du monde. Il n'y résonne ni bruissement dans les feuillages, ni hululement de chouette. Seulement un grand vide… De quoi soulever quelques interrogations et inquiéter les sorciers les plus lucides.



LA LÉGENDE DES TROIS CORBEAUX BLANCS ▬ Le Manoir de Stummenwald était, selon la légende, autrefois habitée par des sang-purs déséquilibrés et ruinés à cause de la folie de la seconde femme du père de famille, versée dans la magie noire. Avec sa première femme, ce vieux sorcier de noble descendance avait eu un fils, qui reniait désormais ses origines, et une fille malheureuse depuis sa mort, à ses dix ans, mais rayonnante par sa beauté. Sa belle-mère l'avait toujours profondément haïe, et lorsqu'elle fut en âge de se marier, toute sa haine et sa cruauté parurent éclater au grand jour et s'exprimèrent conjointement lorsque sa belle-fille fut promise, grâce à sa beauté merveilleuse, à un jeune seigneur dont l'avenir s'annonçait glorieux et fertile. Folle de jalousie et de rage, elle jeta une terrible malédiction à la jeune sorcière en lui faisant boire de force un sombre breuvage. Ainsi la jeune fille fut-elle condamnée à troquer un joue sa voix si fluette et délicate contre le croassement disgracieux… Ainsi la vieille belle-mère aigrie, rejetée de tous, condamna sa belle-fille à se transformer un jour définitivement en corbeau.
C'est ainsi, selon la mythologie ladine, que naquit la première Malédictus, qui eût elle-même deux filles avant de se métamorphoser définitivement.
L'ironie tragique voulut, selon la légende, que la beauté de ces jeunes femmes se trouva conservée dans le plumage immaculé des corbeaux qu'elles devinrent toutes trois. On raconte que depuis ce temps, trois corbeaux blancs hantent le manoir et venant croasser sur ses hautes tours aux jours exacts de leurs "morts".


Enfin, à quelques kilomètres de Rosengarten, se tient la région du Tyrol, et notamment ses monts. Là-bas se côtoient lacs gelés et jardins suspendus, station de ski et station d'étude de la faune magique... Tant d'activités et de paysages différents, non loin de la célèbre cité de Monterosso.
Il s’y trouve tout d’abord le Lac du Dragon : en effet, dans une cuvette au beau milieu des hauteurs du Tyrol, se tient ce grand lac, dont la surface est toujours recouvert de glace. Cette dernière ne semble fondre qu'en période de très fortes chaleurs, mais l'eau demeure extrêmement froide. Dans ce dernier vit un dragon long de plusieurs mètres, et recouvert non pas d’écailles, mais d’un long poil blanc et soyeux. La créature mue tous les ans, au printemps, et les magizoologistes de la région en profitent pour récolter le poil rare et l’étudier. Il est plutôt déconseillé de venir près du Lac l’été, car la glace est plus fine et le dragon plus prompt à sortir de son lac gelé. S’il ne semble pas dangereux, la prudence reste mère de sûreté !
Autour du Lac se trouve également le bois Opalin, recouvert de neige tout l’année, ainsi que la station de magizoologie, où travaillent de nombreux professionnels des créatures magiques. Le Tyrol étant connu pour ses montagnes, impossible de passer à côté des Jardins Suspendus, ces massifs montagneux coiffés de verdure qui semblent surplomber le monde. Pourtant, ils sont plus bas que les monts avoisinants, et c'est bien pour cela que la végétation y est aussi florissante. L'air y est pur, chargé d'odeurs d'herbe, de terre et de sève de pin. Nombreux sont les studios cinématographiques qui viennent tourner des scènes de haute nature dans les environs.
Dans le coin se trouve d’ailleurs un élevage de Veaudelunes, des menhirs dressés, symboles d’une civilisation ancienne mais oubliée, ainsi qu’un domaine bien étrange, habité par un ermite qui ne s'est jamais vraiment montré… Enfin, le Tyrol accueille également des lieux bien plus touristiques, tel que le Col Cristallo, à proximité du Lac du Dragon. Hiver comme été, il y règne un froid constant, imbibé de magie. Il s’y trouve une grande station de ski ainsi qu’un Observatoire unique au monde, mêlant hôtel et lieu d’étude. Cependant, des Géants habitent un versant tout proche et ne tolère absolument aucune présence sorcière sur leurs terres. Gare à ceux qui laisseront leur curiosité l’emporter sur leur raison…!

LA LÉGENDE DE L'ERMITE DES JARDINS SUSPENDUS ▬ L'ermite des montagnes a souvent été l'objet de légendes et mystères dans la région. Cet homme – ou cette femme –, ce sorcier n'a jamais été vraiment "aperçu". Une silhouette, une ombre planante sur l'herbe verte et grasse des jardins suspendus, et surtout l'empreinte d'une magie puissante sur un territoire étendu, qui empêche toujours les plus curieux d'aller jusqu'au bout de leurs investigations. Alors, le tissu des rumeurs s'épaissit au fil des ans… On estime son apparition sur ces terres il y a plus de cinquante ans, mais certains disent qu'il hantait les lieux déjà bien avant. Mais personne ne veut croire à un sorcier immortel. Les plus malins prétendent que ce n'est autre qu'un fantôme, âme damnée qui erre depuis des siècles dans ces jardins, sans que l'on ne sache vraiment pourquoi… Pourtant, la magie qui semble le dissimuler aux yeux du commun des mortels n'a rien d'une magie noire et néfaste ; elle semble pure.
Une chose est sûre : ce mystérieux ermite, qui n'est d'ailleurs peut-être que le fruit de l'imagination des habitants de la région, n'a pas fini de faire parler de lui.





3 – la ville de Monterosso

(pour plus d'images, voir par exemple Florence, Trente, Vérone…)

La célèbre ville sorcière de Monterosso, nichée au cœur des Dolomites, est le berceau de la magie européenne. Après Rome, que les sorciers partagent avec les moldus, il n’y a pas plus grande cité italienne sorcière dans le pays. Elle s’est établie sur un plateau bombé de basses collines et traversé par un long fleuve, le Vallegrino. Avant d’être la ville cosmopolite connue de tous, Monterosso était une cité composée essentiellement de temples, comme en attestent les nombreuses ruines ayant traversé les époques et s’étant aujourd’hui intégrées au paysage urbain.

Le vestige le plus parlant se trouve sur la place principale de la ville. Du temps où les sorciers romains érigeaient de sublimes cités, se tenait un grand dôme de pierres blanches avec, en son centre, une fontaine aux propriétés magiques ainsi qu'un pentagramme gravé à même le marbre. Si, depuis, le toit a disparu et que les colonnes se sont effondrées, la dalle de marbre, le pentagramme et la fontaine sont encore là, vestiges du passé préservés par la population de Monterosso. La ville s'est d'ailleurs construite autour de l'ancien dôme, faisant de la place le centre même de la cité. Ainsi cette place est-elle nommée la Piazza del Cuore – la place du cœur – ou tout simplement il Cuore. C’est d’ailleurs tout naturellement que la Communauté Sorcière Européenne a décidé de s’y installer, s’établissant dans le dernier temple en parfaite condition de la cité. Le bâtiment a de quoi impressionner, avec ses hautes statues gardant l’entrée et ses marchés qui semblent interminables. Le siège de la CES est néanmoins très fortement critiqué par les sorciers rejetant leur autorité, et ce n’est pas rare que ces mêmes marches soient le théâtre de manifestations – avant, bien sûr, que les statues ne repoussent les belligérants …

Trois grands quartiers se distinguent à Monterosso : le quartier des affaires, où s’érigent la grande majorité des entreprises de la ville, ainsi que quelques restaurants fréquentés par les travailleurs acharnés ; le quartier multiculturel, où se tiennent de nombreux édifices invitant aux voyages tant gustatifs que récréatifs ; puis le quartier des commerces, où s’enchaînent boutiques de mode, librairies, animaleries et plus encore. Cette division s’explique par le désir des habitants d’avoir toujours plus d’infrastructures, tout en respectant les paysages urbains de Monterosso. Ainsi le quartier des affaires et ses bâtiments très modernes sont-ils excentrés, alors que les deux autres sont davantage restés dans la veine italienne ancienne, et plus aptes à plaire aux touristes.

Ce n’est cependant pas l’unique division de la ville : il en va de même avec les quartiers résidentiels, qui sont au nombre de deux. Le premier est le Val Rosé : à l'extérieur de la ville, dans un début de campagne, ce long quartier réunit de pittoresques petites maisons. Les loyers y sont tout à fait abordables, mais les habitations ne sont vraiment pas de première jeunesse. Pour autant, le Val Rosé plaît aux amateurs de tranquillité, notamment les familles avec enfants qui peuvent profiter de larges espaces, loin du cœur bruyant et tumultueux de Monterosso. La municipalité parle de la construction de futurs logements sociaux aux abords du Val, ce qui ne semble pas vraiment plaire aux locaux ne désirant pas voir des constructions modernes défigurées leur campagne. Il s’y trouve non loin un grand complexe sportif ainsi que le terrain de Quidditch communal, plutôt vétuste mais suffisant pour que les clubs amateurs s’y entraînent régulièrement. Quant au deuxième, il s’agit de la Haute-Ville : tout près du centre-ville se trouve ce quartier d'habitations chics, fait de magnifiques villas tout ce qu'il y a de plus italien. Parmi ses habitants, beaucoup de familles de sang-pur et de sang-mêlés, possédant de très grandes richesses. Ces villas s'alignent le long d'une légère colline, leur donnant l'impression de trôner sur Monterosso - ce qui n'est guère au goût de tout le monde. Des agents de sécurité patrouillent régulièrement dans le secteur, à la demande de certains propriétaires craintifs. Il s’y trouve également blablabla. Bien évidemment, cette séparation bien trop nette entre familles modestes et familles riches n’est pas au goût de tout le monde, et cela fait d’ailleurs partie des principaux soucis de Monterosso en termes d’urbanisme. Comment trouver un compromis pour satisfaire la population ? Cette question demeure encore sans réponse…

Néanmoins, que serait Monterosso sans son célèbre fleuve ? Le Vallegrino traverse Monterosso d'est en ouest avant de se jeter dans un lac des Dolomites. Autrefois, c'était une aubaine pour les agriculteurs, qui puisaient son eau pour arroser leurs plantations - désormais, il a davantage une fonction récréative, comme le prouve ses rives aménagées. Intarissable qu'importe la saison, il serpente dans la ville sans que personne n'ait jamais cherché à le dévier. Son eau est claire et propre, imbibée de la magie pure des Dolomites. Des légendes locales racontent qu'il a été creusé par les mains d'un géant, car il se sépare en cinq branches à la sortie de la ville, tels cinq doigts immenses…

# sur Monterosso, son fonctionnement, sa culture : voir ce sujet



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